
Un bref aperçu des droits des femmes de 1945 à 2009
L'histoire de la défense des droits des femmes dans le monde depuis 1945 commence seulement à s'écrire. Pour bien comprendre les épisodes et les changements qui ont marqué la défense des droits des femmes, il faut revenir à l'époque de la Société des Nations à laquelle ont succédé les Nations Unies. Il faut aussi examiner de manière plus approfondie le rôle important dans la promotion des droits des femmes sur la scène internationale de ce qu'on appelle souvent aujourd'hui « les organisations féminines traditionnelles », au moins avant 1975.
Éduquer les filles, éradiquer la pauvreté - deux objectifs qui se renforcent mutuellement
Il ne fait aucun doute que l'éducation des filles est une condition préalable de l'éradication de la pauvreté. L'éducation donne aux femmes des outils et des connaissances et les transforme. Elle leur permet de briser le cycle « traditionnel » de l'exclusion qui les confine au foyer et les met à l'écart de la prise de décision. L'éducation, en particulier, l'enseignement supérieur, peut préparer les femmes à assumer leur rôle dans le gouvernement, les entreprises et la société civile. Les femmes leaders sont idéales : de nombreuses études ont montré qu'elles tendent à allouer les ressources de manière plus judicieuse que les hommes. Par exemple, elles consacrent une plus grande partie de leurs revenus à la nourriture et à l'éducation de leurs enfants. Le renforcement du rôle économique et politique des femmes a donc des répercussions positives directes sur la génération suivante. Pour offrir aux femmes des études supérieures de qualité, il faut investir à long terme dans leur avenir et dans celui de leurs enfants.

Les conflits armés et le femmes - La résolution 1325 du Conseil de sécurité : dix ans d’existence
En octobre 2010, les Nations Unies commémoreront le dixième anniversaire d'une étape majeure importante mais insuffisamment reconnue dans le domaine du développement : la résolution 1325 du Conseil de sécurité qui a reconnu l'importance de l'impact des conflits armés sur les femmes et les filles et qui a garanti la protection et la pleine participation de celles-ci aux accords de paix. Bien qu'ils aient été lents à venir, on constate aujourd'hui des signes de renforcement de l'engagement et des mesures prises pour assurer la réalisation des objectifs de la résolution.
La soif d’apprendre
Rares sont les gens que leur travail conduit, comme moi, à rencontrer en l'espace de quelques heures un président de la République et une mère sans logis. Et tous les deux, la mère et le Président m'ont dit la même chose.Trois mois après le tremblement de terre qui a dévasté Haïti, le Président René Préval m'a accueilli dans son bureau de Port-au-Prince; installé dans un modeste bâtiment du jardin à l'arrière du palais présidentiel en ruine. D'entrée de jeu, il m'a déclaré que l'éducation devait être la clef de voûte de l'œuvre internationale de relèvement d'Haïti. Sans éducation, pas d'avenir.

Une Histoire Personnelle
Appelons-la Magda. Le nom est inventé, mais l'histoire est vraie. Elle est née au Lesotho il y a 35 ans. Sa vie illustre le fléau que subissent les femmes en termes de violences physiques, sexuelles et psychologiques.

La violence sexuelle comme tactique de guerreet la résolution 1888 du Conseil de sécurité: les prochaines étapes…
À la fin de septembre 2009, deux événements diamétralement opposés ont coïncidé : le 30 septembre, la Secrétaire d'État des États-Unis Hillary Clinton a introduit la résolution 1888 au Conseil de sécurité des Nations Unies qui, comme la résolution 1820, adoptée l'année dernière, condamne la violence sexuelle en période de conflit et vise à doter l'ONU de mesures pour prévenir ces actes de violence et combattre l'impunité.
En Haïti … Le monde vu par une petite fille
Lorsque la maison s'est mise à trembler autour d'elle, Dessica, 10 ans, est sortie en courant et s'est réfugiée dans un terrain vague derrière la petite rue où elle habite. « Tu étais toute seule ? », ai-je demandé. « Oui », a-t-elle répondu. « Tu n'as pas attendu ta maman ni tes frères et sœurs ? » « Non, je me suis simplement mise à courir. »
Le Secrétaire général: Message publié à l’occasion de la Journée mondialede lutte contre le paludisme, le 25 avril 2010
Il y a deux ans, j'ai demandé que des programmes de prévention et de traitement du paludisme soient mis à la disposition des populations exposées à ce fléau dans le monde entier d'ici à la fin de 2010. Cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme nous donne bien des raisons de nous réjouir. En un laps de temps très court, nous sommes passés d'une situation où l'on s'efforçait simplement d'enrayer la progression de la maladie à l'objectif réaliste qui consiste à prodiguer des soins efficaces et abordables à tous ceux qui en ont besoin. Par ailleurs, la communauté des scientifiques a élaboré un programme de recherche afin de mettre au point les outils et les stratégies qui permettront d'éliminer définitivement ce spectre.
« PLANÈTE ONU »
Romuald Sciora collabore avec les Nations Unies sur des projets audiovisuels, littéraires et éducatifs. Il a récemment réalisé une série télévisée sur l'histoire de l'ONU racontée par les Secrétaires généraux, qui a été diffusé dans plus de 20 pays. Cette série a donné lieu à un documentaire appelé « Planète ONU » et un ouvrage du même nom. On trouvera ci-dessous un extrait de l'introduction de M.Sciora au livre.

Le changement climatique et notre avenir commun
Un jour, j'ai vu un tract qui appelait à un rassemblement pour arrêter le changement climatique. Beaucoup ne semblent pas savoir que le climat change tout le temps et qu'on ne peut arrêter les changements climatiques. Ces changements, toutefois, varient quant à leur fréquence et leur intensité et résultent de nombreux facteurs, comme la distance entre le soleil et l'équateur, qui contribue au bilan thermique de la Terre, et la différence de température entre l'équateur et les pôles plus froids causée par la déviation de l'orbite de la Terre ou les variations du rayonnement solaire.
VIH/sida et changements climatiques
Presque trois décennies après le début de la pandémie du VIH/sida, la stigmatisation, le déni et l'inaction des gouvernements subsistent. Des rapports font état d'une augmentation des taux d'infection dans les pays occidentaux industrialisés et l'on craint une explosion de l'épidémie dans les pays asiatiques. C'est pourtant en Afrique subsaharienne, qui compte moins de 15%de la population mondiale, que se trouve l'épicentre de l'épidémie, avec plus de 70%des infections dans le monde.
Des moyens de subsistance menacésLes peuples autochtones et leurs droits
Les chasseurs inuits qui vivent dans le nord du Groenland marchent avec précaution sur la glace dont l'épaisseur diminue, alors qu'en même temps les animaux dont ils dépendent - phoques, morses, narvals et ours polaires - s'éloignent des zones où ils sont habituellement chassés, répondant à leur tour à la transformation des écosystèmes locaux. Dans les hautes montagnes de l'Himalaya, les Sherpas, les Tamang, les Kiranti, les Dolpali et d'autres groupes autochtones constatent que les glaciers fondent. Il est en de même dans d'autres régions montagneuses du monde, comme dans les Andes péruviennes où les Quechua suivent avec inquiétude le recul des glaciers au sommet des montagnes.