25 janvier 2025

L'Assemblée générale des Nations Unies, dans sa de 2005, a désigné le 27 janvier Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste, également connue sous le nom de Journée internationale de commémoration de l'Holocauste. Ce jour-là, par des actions éducatives et programmatiques visant à prévenir de futurs actes de génocide, nous honorons la mémoire des six millions de Juifs et de membres d'autres minorités victimes du génocide et d'autres atrocités commises par le régime nazi. En outre, la résolution encourage les ?tats à s'engager à nouveau à protéger et à promouvoir les droits de l'homme, notamment en prévenant la discrimination et la violence fondées sur l'identité. Fondamentalement, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste représente l'engagement continu de la communauté internationale à garantir la dignité et les droits de l'homme de toutes les minorités à l'intérieur des frontières de chaque ?tat.

De tels engagements sonnent cependant creux si les ?tats déterminent de manière sélective quels auteurs de crimes internationaux condamner et quels groupes minoritaires méritent la protection des droits humains et le respect de la dignité. Par exemple, s'il était essentiel de reconna?tre les Juifs réduits en esclavage comme victimes des camps de concentration nazis, il est tout aussi essentiel de reconna?tre que les ? femmes de réconfort ? ont été victimes de crimes liés à l'esclavage pendant la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd'hui, les attaques contre l'?tat de droit et contre les individus et les institutions internationales qui protègent et promeuvent les droits humains menacent de compromettre les progrès réels, en particulier lorsque les obligations en matière de droits humains sont imposées à des auteurs puissants. Nous constatons ces attaques en temps réel contre le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale et les personnes qui soutiennent les efforts du Bureau du Procureur pour traduire en justice les auteurs de crimes internationaux. Le projet de défense des droits humains et de prévention des atrocités, bien qu'essentiel à la paix et à la sécurité mondiales, nécessite un investissement et un soutien politique soutenus aux niveaux local, régional et international pour atteindre même ses objectifs les plus conservateurs et éviter tout recul lorsque des progrès sont réalisés.

Les études sur l'Holocauste et le génocide ont révélé comment les victimes peuvent commettre des méfaits, et comment les auteurs peuvent également être victimes de crimes internationaux. Aujourd'hui, des actes de violence génocidaire et autres atrocités se produisent aux quatre coins du monde, sans rel?che et dans une impunité quasi totale. Même dans des endroits qui ne font pas la une des journaux, des individus et des communautés sont la cible de discriminations et de violences identitaires, luttant souvent pour leur droit à exister et à perdurer en tant que peuples. La responsabilisation, la justice et un changement transformateur face aux violences identitaires sont l'exception plut?t que la règle dans la plupart des contextes mondiaux.

Les atrocités de l'Holocauste nous enseignent que les acteurs étatiques et non étatiques usent et abusent du droit pour encourager la discrimination, promouvoir la violence et justifier toute une série de crimes. La communauté internationale doit continuer à interpeller ceux qui s'adonnent aujourd'hui à des pratiques similaires, notamment ceux qui discriminent intentionnellement des groupes et commettent des atrocités de masse et des génocides au service du populisme et du nationalisme extrémistes.

De plus, la communauté internationale doit commencer à établir un lien entre l'appropriation illégale des terres, l'exploitation des entreprises et la destruction de l'environnement, d'une part, et les crimes contre l'humanité et le génocide, d'autre part. Pendant trop longtemps, le droit a privilégié les intérêts des entreprises au détriment des besoins fondamentaux des populations. En effet, les réponses internationales en matière de droits humains ne peuvent plus ignorer l'interdépendance des actions des entreprises et des ?tats, de chacun d'entre nous, êtres humains, et de l'humanité avec sa planète.

Des Juifs sur un quai de gare après leur descente d'un train au camp de concentration et d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, le 12 mai 1944. Bundesarchiv, Bild 183-N0827-318 / CC-BY-SA 3.0, CC BY-SA 3.0 DE

Une évolution positive qui me donne l'espoir d'un monde plus pacifique et plus humain, un monde qui représente un effort pour prévenir et combattre les atrocités criminelles telles que celles perpétrées pendant l'Holocauste, est la décision de l'Assemblée générale, dans sa du 22 novembre 2024, de faire avancer les négociations sur une convention internationale pour la prévention et la répression des crimes contre l'humanité. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les puissances alliées ont inclus les crimes contre l'humanité, aux c?tés des crimes contre la paix et des crimes de guerre, dans le Statut du Tribunal militaire international contre les dirigeants du régime nazi allemand. En 1946, l'Assemblée générale a approuvé les crimes contre l'humanité dans le cadre des . Et, si les ?tats ont adopté la en 1948, aucun traité sur les crimes contre l'humanité n'a suivi. Ainsi, un traité autonome est un ajout attendu depuis longtemps pour compléter l'architecture juridique internationale visant à prévenir et à punir les crimes internationaux contre l'humanité.

Bien que le projet de traité, dans sa forme actuelle, reproduise largement l'énumération des crimes contre l'humanité figurant à , d'importants plaidoyers en faveur du développement progressif du droit international et de la responsabilité des ?tats pour les crimes internationaux proposent d'inclure, entre autres, la traite des esclaves, le mariage forcé et l'apartheid de genre comme crimes contre l'humanité au sens du traité. De plus, des militants de la société civile se sont organisés pour garantir l'inclusion d'approches tenant compte des traumatismes et centrées sur les survivants, qui soient intersectionnelles et inclusives de tous les groupes identitaires.

La confiance dans l'architecture juridique internationale pour répondre de manière adéquate aux conflits et aux atrocités qui font rage en Afghanistan, en Isra?l et dans le Territoire palestinien occupé,  au Myanmar, au Soudan et en Ukraine – sans parler de la nécessité de remédier aux préjudices de masse moins visibles dans toutes les sociétés – peut encore sembler utopique. Des sociétés pacifiques, libérées de la violence de masse identitaire, pourraient rester inaccessibles 80 ans après que le monde ait proclamé ? Plus jamais ?a ! ?, dans un contexte de perpétuation des crimes internationaux. Les le?ons de l'Holocauste et des crimes internationaux perpétrés actuellement à travers le monde doivent être reconnues et comprises si nous voulons élaborer des solutions qui contribueront à construire un monde exempt de discrimination et de violence identitaires, un monde où chacun est libre de survivre et de s'épanouir dans la dignité.

 

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